Doté d'un budget de plus de 5 millions d'euros et d'une durée de deux ans (2021-23), VALREC a été créé dans le but de développer des solutions innovantes pour augmenter la circularité, la traçabilité et la pureté des ressources minérales présentes dans les Déchets de Construction et de Démolition (DCD), et ainsi réaliser la fabrication éco-efficiente de nouveaux produits de construction.

Tel est l'objectif du projet de R&D&I intitulé Solutions innovantes pour promouvoir la récupération du DCR et l'utilisation de matériaux récupérés selon les critères de l'économie circulaire dans la CAM, VALREC, auquel Sodira collabore en tant que membre du consortium d'entreprises qui l'exécute.

En tant qu'entreprise minière, Sodira cherche à faire un pas en avant dans l'exploitation minière durable, en évitant l'élimination des déchets de construction et de démolition (CDW) dans les décharges, en leur donnant une seconde vie et en tirant le meilleur parti de l'impact environnemental de leur production.

L'un de ses objectifs est d'augmenter de 30 % la circularité des ressources minérales vers des produits de construction de plus grande valeur, en évitant la mise en décharge de deux millions de tonnes de déchets de construction et de démolition par an, et de réduire l'empreinte carbone des entreprises d'environ 20 %.

En Espagne, le taux d'éléments récupérés sur site pour le recyclage reste l'un des plus faibles d'Europe, avec environ 37 %. À partir de juillet 2022, la réglementation nationale exige que les déchets de construction et de démolition (CDW) non dangereux soient triés au moins en bois, fractions minérales, métaux, verre, plastique et gypse. La loi sur les déchets et les sols contaminés pour une économie circulaire, approuvée par le Congrès, prévoit que les substances dangereuses doivent être retirées des sites de démolition, ce qui interdit de les mélanger à d'autres déchets.

Les différentes solutions sont conçues à partir d'une approche holistique, adaptée au scénario local de la CAM, qui vise à surmonter les différents obstacles technologiques et commerciaux associés :

• Démolition sélective et traçabilité des qualités grâce à la numérisation des informations.
• Utilisation de nouvelles technologies pour obtenir des matières premières recyclées d'une plus grande pureté et de meilleures qualités.
• Incorporation d'un pourcentage plus élevé (avec un objectif de 95% en poids) de matières premières recyclées dans les nouveaux produits destinés au secteur de la construction, ce qui permet d'obtenir de meilleures performances.
• Démonstration et validation de solutions éco-conçues, ainsi que de nouvelles solutions numériques fournissant des informations plus détaillées tout au long de la chaîne de valeur.

Le projet est soutenu par le centre de recherche et de développement technologique TECNALIA, l'Institut des sciences de la construction Eduardo Torroja (IETcc), l'Université autonome de Madrid (UAM) et l'Université polytechnique de Madrid (UPM).